Certaines espèces d’élevage telles que les salmonidés et les crustacés sont de gros consommateurs d’huiles et de farines de poissons. Ces matières premières proviennent de la pêche minotière et de la transformation du poisson. Comment faire lorsque l'on sait qu'huiles et farines marines peuvent manquer ? Augmenter la part de végétaux dans leur alimentation est une alternative privilégiée. Or, ces matières premières végétales n’ont pas les mêmes caractéristiques nutritionnelles que les produits à base de poisson. Par conséquent, quelles sont les précautions à observer dans la recherche d’aliments de substitution ?
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte si l’on souhaite augmenter le taux de matières premières végétales dans la conception d’un aliment pour poissons et crevettes d’élevage. En voici quelques-uns.
Les farines de poissons offrent un apport incontestable en acides aminés essentiels. Elles présentent un intérêt pour leur forte teneur en protéine hautement digestibles et bien équilibrées. Le choix de matières premières végétales de substitution doit donc satisfaire les besoins élevés en protéines de bonnes compositions et facilement digestibles. C’est pourquoi on utilisera souvent des tourteaux ou des concentrés protéiques à base de soja, colza, pois, etc. Un mélange de matières premières végétales peut aussi permettre de retrouver un certain équilibre dans l’apport en acides aminés essentiels. |
Des éléments tels que les phytoœstrogènes (présent dans le lupin, le soja ou la luzerne) peuvent perturber le cycle hormonal de certains animaux destinés à la reproduction. Citons également le gossypol présent dans les tourteaux de coton, qui peut provoquer des diminutions de croissance et une diminution de l’ingestion chez certaines espèces. Enfin, la teneur en mycotoxines des matières premières est un risque à contrôler.
Les farines de poissons contiennent une quantité importante de minéraux bien digérés par les animaux aquatiques. Il faudra penser à réajuster les niveaux de phosphore et calcium par exemple dans les formules de substitution.
Les acides gras poly-insaturés à chaine longues sont des nutriments importants pour la croissance des animaux aquatiques. Ces derniers sont en outre très recherchés par le consommateur. Les profils en acide gras des poissons et crevettes d’élevage sont fortement influencés par la composition des lipides de leurs aliments. Certaines espèces, notamment d’eau douce, ont la capacité de synthétiser des acides gras polyinsaturés. Les poissons marins tels que le bar ou la daurade sont totalement dépourvus de cette capacité. Il convient donc de leur apporter les acides gras essentiels par l’alimentation.
Les matières premières apportant ce type de nutriments et ne provenant pas de poissons sont rares. Les micro-algues, farines d’insectes et les végétaux O.G.M sont envisagés. Alors que les deux premières hypothèses en sont encore à l’état d’ébauche, le recours aux OGM commence à être exploré avec un certain succès du point de vue zootechnique. En revanche, l’acceptation de cette solution par la société pose question, notamment en Union Européenne.
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